Le Blog de Sunny et Coquillette

Film vu en VO

James Sythe est accusé du meurtre de sa petite amie. Au tribunal, son sort ne tient qu'entre les mains de douze jurés. Parmis ces jurés, le numéro deux découvre être le responsable de la mort de cette femme.

Il s'agit d'un film qui parle de dilemme, de justice, de système judiciaire, de moral.

Les acteurs sont bons (dont Toni Collette).

Le coup de douze hommes en colère avec twist me plaît bien.

Il y a des plans intelligents notamment celui de la plaidoirie où on se retrouve juré. Et la façon dont les plaidoyers se répondent, j'ai trouvé cela génial.

Justin Kemp est au cœur de l'histoire et donne à réfléchir sur le système judiciaire et son organisation. Il est également au centre d'un terrible dilemme moral horrible. Un dilemme qui le suit jusqu'à cette fin ouverte.

L'ambivalence moral que l'on vit nous spectateur avec le personnage est très bien exécuté.

Il s'agit d'un bon film, il est ni excellent ni inoubliable, simplement plaisant.

J'ai passé un bon moment devant ce film, mais je ne pense pas que je m'en souviendrai dans 3 ans.

 

 

Film vu vosfr

Dans ce film, on suit le quotidien d'une famille allemande. Papa, maman, deux fils, deux petites filles, un bébé et un chien. Il y a des jeux, des disputes entre frère et sœurs, un chien qui joue, des discussions parentales nocturnes. La maison est magnifique, de belles chambres d'enfants, un jardin fleuri, une piscine. Et pour aider à gérer tout cela des domestiques. Ça fait rêver, non ?

Mais le quotidien de cette famille cache l'horrible banalité que vivaient les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Car à quelques mètres de leur paradis, derrière un mur, se cache l'enfer. Auschwitz. D'ailleurs si on tend un tant soit peu l'oreille, on entend les cris des SS, les hurlements des détenus, les coups de feu. Et on voit, on sent la fumée des corps brûlés.

Et puis on voit l'adolescent de la famille jouait avec des dents, le petit garçon qui joue sans cesse à la guerre, une petite fille qui fait des crises de somnambulisme, un bébé qui pleure sans cesse, un chien qui ne se pose jamais, une grand-mère qui fuit l'horreur qui se passe trop près d'elle et des parents qui ne s'aiment plus. L'horreur qu'ils pensaient avoir contenue derrière le mur les a tous pénétrés.

C'est un film qui raconte peu, mais raconte tout. Tout de l'horreur qui a pu se passer devant des yeux mi-clos. Un film à voir absolument !

Film vu au cinéma en VO

Attention spoilers ! (mais allez voir le film !)

Pour en savoir plus sur l'histoire allez voir mon article sur le livre.

Magnifique !

Tout semble surréaliste et en particulier la scène de danse dans une ville si propre et parfaite qu'on pourrait se croire à Disney Land.

La voix off déprimante au possible qui lui rappelle tout ce qu'il ne pourra plus faire, mais qu'il ignore pour continuer d'avancer.

Ces personnages de la vraie vie que l'on retrouve dans l'univers de Chuck. Ces personnages qui ont chacun une façon bien à eux de réagir à cette « fin du monde ».

Les scènes avec la grand-mère de Chuck sont tellement émouvantes. On aime Chuck et on est ravi d'avoir passé 39 ans avec lui-même si tout n'a pas toujours été joyeux, il y a une joie de vivre indéniable chez ce personnage qui est ensorcelant.

Et les acteurs ! Et je suis ravie de retrouver certaines actrices gravitant autour de Mike Flannagan, à savoir : Samantha Sloyan et Kate Siegel.

Bref tout est beau et tout nous appelle à croquer la vie à pleines dents. Car bien qu'elle soit souvent trop courte et parfois douloureuse, elle est belle et c'est déjà merveilleux d'en faire partie ! Un film tout doux qui fait du bien !

Après que la révolte de la fin de la saison deux ait échoué, Seong Gi-Hun tente de continuer à mettre à terre le jeu.

Selon Sunny, malgré la violence on se laisse très facilement happer.

Pour moi, ette saison était un peu longue. J'avais le sentiment que l'on tournait en rond par rapport au thème abordé.

Ok la société moderne, capitaliste, égocentrique pousse les gens au pires extrêmes pour de l'argent et le jeu le prouve. Mais cela fait trois saisons que l'on nous le démontre.

Et puis est venu un évenement en image de synthèse (pas beau du tout soit dit en passant) qui apporte une nouvelle dimension à la série et une touche d'espoir. L'homme civilisé face à l'homme à l'état de nature, épargner des stigmates de la société.

Est-ce que cette version de l'humain peut faire mieux que ses ancêtres civilisés ?

Bref on ne s'ennuie pas une seconde et même si cela peut paraître redondant, il y a quelques subtilités qui rendent le tout surprenant.

Jackie jeune fille sage et studieuse rencontre Clotaire petit délinquant déscolarisé. Elle vient d'une bonne famille. Sa mère est décédée mais son père compréhensif se montre toujours présent. Clotaire issu d'une famille nombreuse a un père violent. Bien que très différents, ils s'aiment quelques soient les épreuves. C'est une histoire d'amour contrariée qui évolue au travers des balles, des morts et des peines de prison.

La bande son est excellente. Il y a des plans exceptionnels et des chorégraphies magnifiques. Les acteurs sont bons. Mais le scénario est plat. Et c'est loooong. La forme ne rattrape pas le fond. L'histoire cliché de la gentille fille de bonne famille qui fout en l'air sa vie et son avenir pour le petit voyou au passé lourd et à l'esprit torturé. C'est lourd... En bref, c'était pas ouf mais plutôt beau.

Bon je serai hypocrite si je ne disais pas que j'avais été touchée par cette amour "jusqu'au bout du monde" qui nous est ici présenté. Mais ça ne contrebalance pas ce que j'ai pu décrire plus haut.

Je dois dire aussi que j'ai regardé le film uniquement parce que je savais que Raphaël Quenard y jouait. On le voit peut-être 10 minutes sur tout le film. Too bad for me...

Je ne sais pas si je le recommande. Mais si vous attachez beaucoup d'importance à la forme et que vous pouvez vous détacher du fond et si vous n'avez pas peur des clichés, allez-y ! Vous passerez un excellent moment ! Sinon passez votre chemin...