Le Portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde

Dorian Grey est un beau jeune homme innocent et naïf. Alors qu'il se fait croquer le portrait par son ami Basil Hallward, il fait la rencontre de Lord Henry, homme dont la morale discutable va s'insinuer dans la tête du jeune éphébe. Ainsi cette morale, qui met la beauté du corps bien au devant de celle de l'âme, va le pousser à souhaiter que son portrait vieillisse à sa place. Ce souhait, lui fut exaucer et il le découvrira lorsque par orgueil il poussera au suicide une jeune fille amoureuse de lui. Le seule crime de la jeune Sybil ayant été de le ridiculiser devant ses amis quant après l'avoir présenté devant Hallward et Harry comme une déesse de la scène théâtrale, elle joua affreusement mal car trop troublée par l'amour qu'elle porte à notre cher Dorian. A partir de là, Dorian, découvrant de n'être pas affecté par ce décés, va vivre une vie de débauche qui marquera son portrait des laideurs de son âme.
Concernant les personnages, Dorian est ideux à l'image de son portrait, on voit peu à peu sa déchéance se produire à mesure qu'il agit. Il s'imagine toujours en victime de ses actions et de celles de autres. Il n'est donc pas responsable du mal qu'il cause autour de lui d'ailleur autant oublier les rumeurs qui en résultent !
Et ce personnage est né à la suite de sa rencontre avec l'infâme Lord Henry qui ayant un regard cruel sur le monde, tente de semer les graines de sa dégénérescence dans l'esprit des jeunes gens de la société victorienne.
Le personnage de Basil Hallward enfin pour terminer ne rattrape pas le duo précédemment présenter. En effet naïf peintre, il se refuse à croire que le jeune homme si beau qu'il a peint et qu'il aime puisse être l'être affreux homme décrié par la société dont il entend tant parlé ! Et bien non, le mal se voit sur le visage, un homme beau ne peut être mauvais. Même si ses fiancées se suicident et ses amis sombrent dans le vice...
Donc je ne suis parvenu à m'attacher à aucun des personnages principaux et, même si je n'en parle pas ici, à aucun des secondaires non plus. Mais je pense que cela n'était pas le but, les personnages servent ici un propos, celui de la critique du paraître et de la moralité victorienne qui sont brandit l'un et l'autre comme des idéaux à atteindre. Alors que l'un ne pas être plus superficiel par nature et l'autre ne peut pas être plus hypocrite que ne le sont les personnages.
L'histoire est passionnante et les scènes de descriptions de la morale des personnages et les dialogues sont incifs et drôles et donnent envie de continuer à lire. Mais les listes infinis d'exemples illustrants tel ou tel comportement sont d'autant plus ennuyeuses que pour la grande majorité, je n'avais pas les références.
Petit bonus, les illustrations sont justes magnifiques, du tout Benjamin Lacombe !
En bref, je suis ravie d'avoir rattraper ce retard culturel et d'avoir lu ce classique de la littérature ! Bon j'avoue tout de même ne pas avoir été jusqu'à lire le petit dossier sur Oscar Wilde à la fin du roman... Une prochaine fois !:)
Si les listes d'exemples ne vous effraient pas, si vous n'avez pas besoin de vous attacher à un personnage pour aimer l'histoire et enfin si vous êtes curieux de découvrir ce classique à l'écriture souvent incisive et parfois drôle... Foncez !
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